Le néophyte dévoile enfin son premier message ! “Ahhhhhhhhhhhhh, ya gotta love it!” J'ai la regrettable habitude de prendre en grippe certaines personnes, bien souvent publiques. J'aurai certainement l'occasion d'écorcher virtuellement quelques unes sur ce blogue rigolo. Pour aujourd'hui, je commence en douceur avec un personnage inconnu de plusieurs, puisque nous sommes peut-être quatre au Québec à suivre religieusement les Raptors de Toronto. Je vous présente Chuck Swirsky !
Malgré mes bonnes intentions, je ne peux plus tolérer que ce fanfaron puisse encore, après neuf longues années, être la voix officielle des Raptors de Toronto. À mon grand désarroi, Bryan Colangelo, président et directeur général fraîchement subtilisé aux puissants Suns de Phoenix, n'a pas réussi à placer mon bon ami Chuck dans un blockbuster deal pour le faire atterrir quelque part en Sibérie. Colangelo s'est miraculeusement débarrassé d'un gros Brésilien peinturé de tatouages l'été dernier, il arrivera bien à chasser l'idiot du village des ondes ! Cependant, Chuck n'est pas un employé des Raptors, mais plutôt de Rogers Sportsnet, TSN et TheScore (trois contrats différents, trois employeurs). Mais comment a-t-il obtenu ces contrats de commentateur/descripteur ce Swirsky ? Connaissances générales en basket-ball ? Certainement pas. Même si le Canada est une honte dans ce sport, il ne faut pas se leurrer. Swirsky est pourtant né en Virginie, États-Unis... Il est seulement reconnu pour ses expressions redondantes, ses surnoms farfelus qui donnent aux joueurs et son enthousiasme inopportun. Par ailleurs, il affirme que Jim Todd, entraîneur-adjoint des Raptors, est le meilleur à ce titre dans la NBA tout en gardant méticuleusement sous silence le travail questionnable de Sam Mitchell, entraîneur en chef.
Je doute également du talent de communicateur de Chuck. En fait, je ne crois pas qu'il a déjà réussi un screen test. Non mais, ce gars-là louche même en dessin ! Preuve à l'appui sur cette affiche promotionnelle où sa fameuse expression “Get out the salami and cheese, mama! This ball game is 'over'!" a inexplicablement conquis le coeur de l'équipe de marketing des Raptors de Toronto. Ce qui m'amène à cette anecdote savoureuse. L'an dernier, Kobe Bryant, la vedette des Lakers de Los Angeles, a magistralement marqué 81 points dans une partie contre les Raptors. “Are you kidding me?!” Il restait neuf minutes au troisième quart et l'équipe torontoise avait une avance de dix-huit points. C'était suffisant pour que le clown lance sa célèbre phrase à saveur de pizza. Finalement, les Raptors se sont inclinés 122 à 104. “Boom shaka-laka-laka-laka!!"
"Always a pleasure talking Raptors' ball”
N.B. Les expressions en italique proviennent du répertoire de Chuck Swirsky.