dimanche 18 février 2007

"I have a family to feed "

Je suis manifestement en retard de quelques années, mais les anecdotes savoureuses sont inaltérables.

Avec une carrière tout de même digne de respect, mis à part la fois qu'il a étranglé son entraîneur lors d'un entraînement, Latrell Sprewell n'a pas su négocier habilement un dernier contrat professionnel comme joueur de basket-ball. Le 31 octobre 2004, les Timberwolves du Minnesota offrent une prolongation de contrat d'une durée de trois ans et totalisant 21 millions de dollars à Sprewell pour conserver ses services au terme de la saison. Pour Latrell, vétéran de treize saisons, cette somme représente une baisse substantielle de son salaire actuel de 15 millions et il la rejette du revers de la main. À ce sujet, il déclare dramatiquement aux médias : "I have a family to feed. " En toute sincérité, je ne connais pas les exigences gastronomiques de sa femme et de ses quatre enfants ou l'étendu de son concept de famille. Je sais cependant que la saison 2004-2005 est la pire de Latrell Sprewell au niveau basket-ball. Toujours sans nouveau contrat lors de la saison morte, il reçoit quelques offres qui correspondent malencontreusement au salaire minimum de la NBA : 1 million par année. C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Sprewell préfère alors mettre fin à sa brillante carrière devant cette déconfiture. Il faut en déduire que son orgueil avait préséance sur le bien-être de sa famille...

Question d'apporter quelque chose d'actuel à cette histoire, abstraction faite de la jeune femme de vingt-un ans qu'il a étranglée sur son yatch en 2006, l'ex-femme de Sprewell a entamé une poursuite de 200 millions de dollars le 31 janvier 2007 contre notre négociateur hors pair :
"The lawsuit says that on Sept. 8, Sprewell broke his promise to share his life and fortune with Cabbil when he entered their Purchase, N.Y., home and announced they needed 'to end this fake' relationship.

Sprewell started giving Cabbil less money than usual for household expenses and for their children, ages 3, 7, 8 and 11, and made himself scarce when she tried to find him. Cabbil is also the guardian for a 16-year-old Sprewell fathered with another woman. Classy.

It alleges that, in December, Sprewell entered their home, chased Cabbil around and smacked her hand to prevent her from trying to use a cellphone to call the police. Then he allegedly grabbed her and dragged her down a flight of stairs by her feet, causing her physical and emotional injury."

Je me questionne vraiment sur le train de vie de cette famille... Latrell Sprewell avait réellement une famille à nourrir...

2 commentaires:

Olivier Eap a dit...

Quel champion ce Latrell Sprewell. Un citoyen de première classe de la NBA.

Jean-Benoît Pouliot a dit...

En secondaire 1, j'ai flirté avec l'idée de m'acheter la camisole de Sprewell avec les Knicks de New York. J'ai finalement opté pour Kobe Bryant. Bon choix.