Morceau d'anthologie de notre formidable télévision québécoise, l'émission provocatrice d'affaires publiques Black-out fut à l'époque fortement critiquée pour ensuite être rapidement retirée des ondes par Télévision Quatre-Saisons (TQS).
Dans un chaleureux bar de Montréal, un débat du type table ronde et coups bas était tenu hebdomairement sur un thème précis avec participation fastidieuse d'un public plutôt louche et grisé. Dans la même cuvée des nouvelles émissions de divertissement et de sensationnalisme, Robert Gillet tenait pertinemment le rôle de l'animateur pervers. Le 1er septembre 1998, la première émission déclencha une polémique qui fit sonner le glas de la pérennité de la saison. Le thème était « Le B.S. c'est ben correct » et quatre invités se proclamèrent bénéficiaires de l'aide sociale par choix. Ce cirque entraîna une myriade de plaintes et le Conseil canadien des normes de la radiotélévision condamna finalement TQS :
Dans un chaleureux bar de Montréal, un débat du type table ronde et coups bas était tenu hebdomairement sur un thème précis avec participation fastidieuse d'un public plutôt louche et grisé. Dans la même cuvée des nouvelles émissions de divertissement et de sensationnalisme, Robert Gillet tenait pertinemment le rôle de l'animateur pervers. Le 1er septembre 1998, la première émission déclencha une polémique qui fit sonner le glas de la pérennité de la saison. Le thème était « Le B.S. c'est ben correct » et quatre invités se proclamèrent bénéficiaires de l'aide sociale par choix. Ce cirque entraîna une myriade de plaintes et le Conseil canadien des normes de la radiotélévision condamna finalement TQS :
« Selon le Conseil, la tentative du télédiffuseur de débattre de la question de « l'aide sociale par choix » a peint, de façon générale, une image négative des bénéficiaires de l'aide sociale. Le Conseil considère que l'émission n'a pas présenté un débat complet, juste et convenable sur le thème de l'aide sociale et n'a pas convenablement restreint le débat pour traiter uniquement du problème des personnes qui choisissent l'aide sociale plutôt qu'un emploi rémunéré. En ne réussissant pas à respecter l'une ou l’autre de ces attentes, le télédiffuseur a enfreint le troisième paragraphe de l'article 6 du Code de déontologie. »Le deuxième épisode de l’émission Black-out fut également controversé. Ayant cette fois comme thème « Le bon, la brute et la matante », soit la démonstration publique de l'orientation sexuelle, le Conseil ne considéra pas que cet épisode contenait des remarques abusivement discriminatoires. Cependant, un autre obstacle se présenta pour Black-out, puisque l'Union des artistes déposa un grief. En effet, des comédiens participants à l'émission auraient été payés à un tarif inférieur à celui imposé par l’Union. Yves Asselin, producteur délégué, nia catégoriquement les allégations :
«Croyez-vous que nous serions assez fous pour "planter" des jeunes comédiens en espérant que personne ne s’en apercevra? demande-t-il. Le milieu est bien trop petit. Ces personnes ont été invitées à titre personnel, parce qu’elles avaient des positions bien tranchées sur les sujets à aborder. Rien de plus.»Pourtant, Benoît Dutrizac et André Ducharme étaient membres de l'équipe de scripteurs et dans l'épisode « Êtes-vous fiers d'être Québécois? » nous pouvons facilement reconnaître, avec neuf ans de recul, Jean-François Mercier et Gilles Guindon... Je vous présente, gracieuseté de YouTube, cet épisode en cinq parties où nos amis Gilles Proulx, Benoît Dutrizac et Richard Desmarais sont réunis comme panélistes... Un rappel de l'importance de garder un esprit critique...
2 commentaires:
Crime bonhomme, ton site gagne à être connu....tu devrais faire comme le gros cave à Mercier et ajouter des jokes de cul...
Sans rancune buddy ;)!!
Je ne me souvenais plus de ça... Mais là je me souviens que je trouvais ça assez nul. Mais je vais quand même me rafraîchir la mémoire!
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