lundi 10 septembre 2007

Boujour de Paris !

Pour la prochaine session, je suis à Paris. Vous pouvez suivre mes péripéties sur mon blogue créé pour l'occasion : www.dansle18e.blogspot.com

samedi 9 juin 2007

L'Adversaire

Emmanuel Carrère raconte dans son livre L'Adversaire un fait divers qui a troublé la France. Voici l'intégralité de la quatrième page de couverture qui ne peut que susciter votre intérêt :

« Le 9 janvier 1993, Jean-Claude Romand a tué sa femme, ses enfants, ses parents, puis tenté, mais en vain, de se tuer lui-même. L'enquête a révélé qu'il n'était pas médecin comme il le prétendait et, chose plus difficile encore à croire, qu'il n'était rien d'autre. Il mentait depuis dix-huits ans, et ce mensonge ne recouvrait rien. Près d'être découvert, il a préféré supprimer ceux dont il ne pouvait supporter le regard. Il a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.

Je suis entré en relation avec lui, j'ai assisté à son procès. J'ai essayé de raconter précisément, jour après jour, cette vie de solitude, d'imposture et d'absence. D'imaginer ce qui tournait dans sa tête au long des heures vides, sans projet ni témoin, qu'il était supposé passer à son travail et passait en réalité sur des parkings d'autoroute ou dans les forêts du Jura. De comprendre, enfin, ce qui dans une expérience humaine aussi extrême m'a touché de si près et touche, je crois, chacun d'entre nous. »

Un film est également inspiré de cette terrible histoire. Je ne l'ai pas vu, mais je vous offre tout de même la bande-annonce.

dimanche 29 avril 2007

Le fils de PET

Avec 54 % des voix exprimées, Justin Trudeau a remporté l'investiture libérale dans la circonscription fédérale montréalaise de Papineau. Je jubile.

lundi 16 avril 2007

Lire, c'est résister !

Voici ma contribution du moment pour la pérennité du journalisme d'investigation indépendant :

“Les livres ont tendance à “tourner” de plus en plus vite sur les rayons des libraires, chassés par un nouvel arrivage. La profusion provoque la banalisation des oeuvres. Elle pénalise celles qui sont les plus exigeantes, les plus difficiles à repérer par le public. Le bouche à oreille n’a pas le temps de s’installer”
Le Monde, 17 février 2006


Chers Amis, chers lecteurs, chers confrères,


En 1997, avec la publication de mon adresse électronique dans Dominici non coupable, j’entamai un dialogue avec vous. Depuis, de forums en blog, de JFK à Bush, il n’a jamais cessé. Et, tout au long de ces années, je me suis toujours refusé à utiliser ce lien nous unissant afin de vous demander d’acquérir un de mes livres.


En 2006, avec la publication de Coca-Cola, l’enquête interdite, j’ai décidé, pour la première fois, de m’adresser à vous afin de recevoir votre soutien. Une démarche que j’entreprends d’autant plus volontiers que le livre est déjà un succès. Ainsi, vous comprendrez plus facilement que ma décision n’est pas mercantile.


Si, aujourd’hui, j’ai décidé de vous écrire, c’est parce que, jour après jour, comme Denis Robert, Bernard Violet ou John-Paul Lepers, j’ai le sentiment d’appartenir à une espèce en voie de disparition.


Le journalisme d’investigation indépendant se meurt et pour survivre a besoin de vous.


Le livre est le dernier grand bastion où l’enquête peut s’exprimer sur la longueur, avec courage et sans censure. Mais, ignorée par les grands médias, poursuivie devant les tribunaux, étouffée par la masse d’ouvrages publiés et submergée par le tout-people, l’enquête est moribonde.


Ainsi, la vie de nos ouvrages sur les rayonnages de vos librairies est de plus en plus courte, dévorée chaque jour par les arrivées des confessions de la concierge du premier ministre et de la maîtresse cachée du cousin d’un footballeur célèbre. Et les même maux envahissent vos écrans de télévision, vos émissions de radio et les pages de vos journaux. Résultat, l’espace réservé à un travail souvent long de plusieurs années se résume à pas grand chose.


Acheter nos livres, en parler, les défendre est donc devenu un acte citoyen, un acte de résistance. Les ignorer, attendre une éventuelle édition de poche, condamne à terme le genre. Les éditeurs continueront à nous faire confiance et à prendre des risques si, financièrement, ils trouvent des raisons de le faire. Les libraires continueront à nous offrir un coin de table voire un bout de vitrine si, financièrement, ils trouvent des raisons de le faire.


Et puis, et là, je reviens directement à Coca-Cola, l’enquête interdite, votre soutien est nécessaire parce qu’il en retourne des fondements même de notre travail : la recherche de la vérité. Et de fait son corollaire : les méthodes employées pour lui empêcher d’exister.


Comme vous le savez maintenant, mon livre éclaire une des pages les plus sombres de l’histoire de Coca-Cola. Un passé, où au nom de son avenir et son succès, la boisson a décidé de continuer ses activités dans l’Europe occupée. Ces révélations imposent à la Compagnie un devoir de mémoire que, pourtant, elle se refuse d’assumer. Pire, et c’est un des raisons de ma démarche, Coca-Cola tente aujourd’hui de désamorcer la bombe. Comment ? D’une manière relativement efficace et machiavélique. En effet, dans un communiqué de presse qui sera prochainement disponible ici, Coca-Cola France revient sur mon livre.


Refusant de répondre sur le fond, de se confronter aux documents et photographies que je publie, Coca-Cola joue la carte de l’insignifiance. A en croire la Compagnie, mon livre serait “une compilation de documents existants et d’archives publiques”. Mieux encore, il “s’ajoute à la série de sagas et romans historiques déjà publiés autour de Coca-Cola. Ce genre littéraire n’appelle pas de commentaires particuliers de notre part”. Il ne faut pas être grand clerc pour décrypter le sens du message de la Compagnie : “passez votre chemin, tout cela est du déjà-vu, sans intérêt, peu sérieux”


Si heureusement ses tactiques déguisées de censure ont échappé à une partie de la presse, combien tomberont dans le piège ? Et combien de lecteurs potentiels passeront leur chemin, étonné du silence autour des révélations de Coca-Cola, l’enquête interdite ?


Depuis bientôt dix ans, pages après pages, je me bats contre ce genre de méthodes. Maintenant, c’est à votre tour de rentrer en résistance. Le choix des armes est multiple et dépasse le simple achat.


Le premier est simple, immédiat, gratuit et efficace. Il vous suffit de faire suivre ce message à vos contacts. Ou bien encore, postez-le sur les blogs et forums que vous fréquentez.


Le second est souvent notre seule alternative face à la déferlante médiatique : parlez de nos livres autour de vous. A vos amis, vos proches, vos collègues de bureau… Parlez en à la cantine, au restaurant ou autour d’un café… Parlez en à la responsable des achats de votre bibliothèque municipale, du centre de documentation de votre établissement scolaire, de votre comité d’entreprise ou de votre syndicat…


Parlez en sur internet, parlez en dans le métro, parlez en sur les sites de ventes de livres où poster un commentaire positif est un geste rapide aux effets certains. Soyez inventifs, soyez créatifs mais surtout refusez le silence ! Le bruit est porteur de vie et, croyez-moi, de Coca-Cola, l’enquête interdite au Madâme de John-Paul Lepers, le journalisme indépendant en a rudement besoin. Si vous appréciez mon travail, si vous avez aimé le livre et si, tout simplement, vous soutenez la recherche de vérité, alors je sais que vous comprendrez mon appel.


En vous remerciant de votre fidélité et de votre soutien et en espérant vous lire bientôt,


William Reymond
www.williamreymond.com

vendredi 13 avril 2007

lundi 9 avril 2007

Boom économique inespéré

Domain Name Scoop estime maintenant à 63 $ mon blogue... Je suis en pleine croissance économique contrairement à la platitude de mon dernier rapport financier. Bill Gates devrait regarder dans son rétroviseur, j'arrive !

dimanche 8 avril 2007

Le maire Gendron au crachoir

Stéphane Gendron n'est maintenant qu'un maire. Après TQS, son employeur radiophonique l'a gentiment remercié. Il lui reste tout de même son blogue et certaines émissions immortalisées comme la suivante.

vendredi 6 avril 2007

Yvon Pedneault sans censure

Le 18 janvier 2007, j'ai eu la chance d'assister en direct à cette situation plutôt gênante pour le Réseau des sports (RDS). Youtube me permet finalement de partager ce moment télévisuel.


dimanche 1 avril 2007

Naggers

Encore une fois, South Park repousse les limites.



CNN a ensuite fouillé la question.


vendredi 30 mars 2007

Pamela Rogers, version québécoise

Évidemment, la folie n'est pas étrangère. Les Québécois ont maintenant leur propre Pamela Rogers. Julie Dorval, âgée de 31 ans, a entretenu une relation amoureuse de quelques mois avec un adolescent de 13 ans. D'ailleurs, ce dernier était le copain de sa fille du même âge. Il fallait bien qu'elle se distingue du spécimen américain. Le 29 mars 2007, la sentence est dévoilée : 15 mois d'emprisonnement, en plus d'une probation de trois ans. La peine est jugée sévère. C'est une femme, certainement immature, et un jeune garçon, peut-être précoce. Je ne comprends pas. Aux dernières nouvelles, les hommes n'avaient pas le monopole des déviances sexuelles. Claude Poirier, audacieux et célèbre chroniqueur judiciaire québécois, scandait sur les ondes de TVA que selon lui cette femme était une pédophile. Bravo, vous appliquez bien la définition... Ensuite, il y a cette psychologue qui doutait des conséquences psychologiques pour la victime... Il était consentant. Il l'a même charmé. Est-ce que Harper va monter l'âge du consentement sexuel à 16 ans finalement ?

lundi 26 mars 2007

One man show

Un one man show, c'est indéniable ! Mario a martelé ceci en fin de campagne : « Un vote pour le PQ est un vote pour André Boisclair ! » Bien joué, le vote personnalisé... « Un vote pour l'ADQ est un vote pour Mario Dumont ! » Il était temps que je me réveille : « Action démocratique du Québec/Équipe Mario Dumont ». J'étais un peu agacé cet après-midi quand j'ai remarqué ceci sous le nom du candidat inconnu et inadéquiste de Montmorency. Finalement, le parti politique est subtilement enrégistré ainsi. Ce n'est donc pas une incohérence du bulletin de vote, mais simplement un autre geste opportuniste.

Évidemment, dans un affrontement de poteaux, c'est fort utile d'avoir Mario Dumont sous son nom. Du genre stéroïde. En arrivant dans l'isoloir, je m'attendais à voir la face de Dumont à côté du prête-nom : Hubert Benoit. Finalement, il n'y avait même pas de photos. Malheur pour la marionnette de Mario, quoiqu'il devrait gagner !

Bonne soirée électorale.

Roux de colère

Ethan Albright est un vétéran de douze saisons de la National Football League (NFL). Albright a la lourde tâche de strictement faire les longues remises. Il est excellent. Cependant, le populaire jeu vidéo Madden NFL Football 2007 n'est pas de cet avis. En fait, Ethan Albright est coté comme étant le pire joueur de la ligue... Le rouquin n'allait pas rester silencieux face à cette injustice, mais il lui fallait de l'aide pour mettre des mots sur sa colère. Voici donc le résultat :

To: John Madden
CC: Electronic Arts Sports
From: Ethan Albright
Re: Being the worst rated player on Madden ‘07


Hi, John, my name is Ethan Albright. I play line for the Washington Redskins. You probably already knew that, so I’ll continue. I am writing in regards to the overall player rating of 53 that I have received in Madden NFL Football 2007. I feel that this is fucking bullshit and you should kiss my mother-fucking ass. Ahmed Carroll was rated a 78 and the Packers just cut his ass on a Tuesday morning after his performance in a Monday night game. That is pretty terrible. The worst part is that his overall rating was sniffing 80.


You know what, John? Two can play this game. I rate you a fucking 12. I rate you a fucking 12 in Ethan Albright Football 2000-ever… except for in the category of ball-licking. That is where I will spot you a 98 rating. You will receive this score because I will never give your blubbery ass a 99 in any category. Take that, pencil-dick. Go do Al Micheals or something. Boom.

It’s also pretty wonderful that my awareness rating was 59. You make it sound like I wake up in the morning, helplessly shit and piss myself, then lose three of my teeth before I discover that I am trying to eat a rock for breakfast. Fuck, John, I understand you saying that I am slow and lacking athleticism, but a rating like this pretty much labels me as retarded. Rod “He Hate Me” Smart has a 52 in this category. Electronic Arts is saying that seven rating points separate me and the breathing embodiment of the perfect oxymoron. Rod Smart struggled to arrange words in sentence form. Cave men had better hold of the English language. The only actions that separate point values of ignorance at this embarrassing level are things like using your own toothbrush to wipe your ass. I basically edged out Rod by my lack of shit teeth. If I take a night school class, could you bump me up to a 60?

I guess I just can’t fathom the fact that I am the absolute worst player rated out of the entire NFL. Fuck, man, there are some shitty guys out there. Amongst everyone, I was rated the absolute worst.

I have received the impression that you feel that I am lacking in the agility category. I should consider a walk through my living room where I don’t crash through a wall or kick over furniture a resounding success. My agility rating on your game is 33. It makes it sound like I just topple over if I start walking too fast. Ted Washington is rated a 40 in agility. He is listed at 365 pounds. If Ted Washington tied a white lady up and made her wear a metal bikini, he’d look just like Jabba the Hut.

John, you are such a fucking dick. I also noticed that my kick return rating was a 0. I was rated a fucking zero? So you feel that I shouldn’t even receive a 10, or even a 5? You are pretty much saying that I couldn’t even fall forward on a ball kicked in my direction. I would just stand there and let the ball bounce off of my fucking face. Fuck that, John, I returned an onside kick 6 yards in 2002. You should have just slapped a - 4 on me and had the EA staff ambush me with paintball guns.

Finally, I would like to comment on an unlikely topic, my pass coverage ratings. I see that I am a better at man-to-man coverage (31) than zone (21). Fuck me sideways with a lunchbox. Where did these scores even come from? How much time is spent coming up with the pass coverage ratings of offensive lineman? Can I have that job? Let’s see here, I think that Orlando Pace would be slightly better at jumping intermediate routes than Larry Allen. While I’m at it, I can assign the passing ratings for offensive lineman as well. I can use mine as a guide.

I was rated with a throwing power of 17 and accuracy of 16. Orlando Pace has a 22 power and 17 accuracy rating. Did someone at EA really put time into figuring out that Orlando Pace edges out Ethan Albright in both throwing power and accuracy? I will challenge him any day. My horrible passer ratings are of greatest misfortune to my son, Red Beard Jr. The poor boy is not only hideously ugly and covered by freakishly large freckles. He also has to suffer through playing catch with me and my senile-elderly-woman-type passer ratings. A session of tossing the pigskin usually consists of me missing my son by thirty yards in sporadic directions. I led him in front of a fire truck once and my wife kicked my ass. This is because of my 76 toughness rating. Yes, a 76 is far better than the other ratings, but I’m a fucking lineman, damn it. NFL Linemen are considered to be synonymous with toughness. According to your game, I am a retarded, uncoordinated, pussy-ass fuckwad that can’t fall on a kickoff, throw, or spell. I am, however, slightly better at manning up on a receiver than dropping into zone coverage. You lose your mind more and more each year, old man.

Fuck you, John. Please expect to find red pubes in various meals you consume for the rest of your life. If you fuck with Ethan Albright, you call down the thunder.



Rot in Hell,


Ethan Albright




vendredi 16 mars 2007

Je suis pauvre

Je suis virtuellement pauvre. C'est un tantinet insultant !



Le lucratif marché d'Internet ne reconnaît pas mes qualités. Comme démontré ci-haut, Domain Name Scoop a estimé à 0 $ mon fabuleux blogue. Ce dernier est peut-être encore jeunot, mais c'est tout de même un rejet drastique qui m'attriste profondément. Je garde espoir que mon blogue prendra de la valeur et que j'aurai ainsi la chance de démontrer ma satisfaction. Pour le moment, je retourne ramasser des canettes si je veux manger quelque chose ce soir...

mercredi 14 mars 2007

Débat de tous les chefs

Jacques Moisan peut aller se rhabiller !

Quand les poteaux parlent



J'ai bien hâte de voir la tentative d'objectivé de Charron ce vendredi à son émission spéciale Madame, Monsieur, posez votre question !

Le système interne d'André Boisclair

mardi 6 mars 2007

Jean Charest et les bains de foule

Ces photos inoubliables de la campagne électorale 2007 sont une gracieuseté de cyberpresse.ca ! Merci.

« Où est Mario ? » « À droite, sur l'allée suivante, bien sûr... » « Aux grosses boules ? » « Le pouvoir de l'image ! » « Étonnant le p'tit futé. »

Qui rit de qui ? ->












« Je vous aime Jean Chrétien ! »
« Un bain de poules, c'est dans mes cordes. » ->

« Je peux toucher ? »

dimanche 4 mars 2007

Pamela Rogers, la nymphomane

Un fait divers croustillant cette affaire où, au Tennessee, une jeune femme mariée de vingt-sept ans a eu de nombreuses relations sexuelles réparties sur une période de trois mois avec un étudiant de treize ans.

En février 2005, Pamela Rogers, superbe enseignante à la Centertown Elementary School, est condamnée, suite à une entente entre procureurs, à neuf mois de prison et sept ans et trois mois de probation. Après son incarcération, il est interdit à Rogers d'entrer en contact avec l'adolescent et d'utiliser un outil indispensable nommé Internet. Le 24 avril 2006, la sulfureuse demoiselle Rogers est de nouveau arrêtée, puisque, par l'entremise du cellulaire de son parternel, elle a envoyé à sa jeune victime des messages textes, des photos dénudées d'elle-même et des vidéos à caractère sexuel. Des blogues lui ont également permis de communiquer à plusieurs reprises avec le garçon. Ce bris de condition lui vaut une révocation immédiate de sa probation et une condamnation de sept ans de prison prononcée le 14 juillet 2006. Sans étonnement, le juge n'a pas été convaincu par la demande de pardon de la nymphomane qualifiée « extrêmement immature » par un psychologue : " I have humiliated myself. What I did was wrong. I am willing to do anything to rehabilitate myself. "

En janvier 2007, la sentence de Rogers est prolongée de deux ans pour récidive : elle a envoyé encore une fois des photos nues à sa victime. Les créateurs de South Park n'ont pas tardé à reprendre le personnage de la blonde pulpeuse éprouvant une attirance pour les garçonnets dans un épisode hilarant intitulé "Miss Teacher bangs a boy". Par ailleurs, Pamela Rogers est officiellement divorcée depuis 2005, mais séparée depuis 2004. Être cocu en raison d'un gamin, c'est un peu dégradant !

samedi 3 mars 2007

Les origines du mal

Cette anecdote ne peut pas être la suite de « Désolé, je n'ai pas le temps », car je ferais un abominable anachronisme. En effet, cette cocasserie de ma vie s'est passée il y a plus de deux ans déjà. À l'époque, il n'y avait pas de neige et Stephen Harper n'était pas encore Premier ministre du Canada. Le bon vieux temps !

En pleine campagne électorale qui sévit au Canada, j'anticipe de rencontrer dans l'entrebâillement de ma porte, une fois au moins, un candidat de ma magnifique circonscription. Un bon matin, seul dans la somptueuse maison familiale, la sonnette retentit. Amorphe et les cheveux hirsutes, je me dis que c'est probablement ma mère qui demande que je vienne lui ouvrir. En peureux prudent, je regarde par la petite fenêtre pour vérifier qui attend réellement derrière la porte. À ma grande stupéfaction, deux hommes habillés en complet cravate. « Enfin, des politiciens à cuisiner ! » me dis-je naïvement. Enthousiaste, j'ouvre la porte et un de mes visiteurs prends sans tergiversation la parole : « Monsieur, bon matin ! Que pensez-vous du logement social ? » Encore une fois déstabilisé par une approche expéditive, je marmonne une réponse remplie de phrases creuses. Lorsque je semble avoir terminé de patiner, mon interlocuteur dit simplement : « J'ai une réponse ici. » Je vois l'homme sortir de je ne sais pas trop où, probablement un tour de magie, un bouquin d'apparence religieuse. Puis, il commence à lire à voix haute. Mal à l'aise, je jette un coup d'oeil sur le deuxième homme qui garde soigneusement le silence depuis le début et je lance cette phrase libératrice : « Désolé, je ne suis pas vraiment intéressé. » Je n'ai jamais su ce qu'ils voulaient vraiment de moi, j'ai probablement péché. Je sais cependant que je n'ai pas voté pour eux aux élections.

samedi 24 février 2007

Black-out !

Morceau d'anthologie de notre formidable télévision québécoise, l'émission provocatrice d'affaires publiques Black-out fut à l'époque fortement critiquée pour ensuite être rapidement retirée des ondes par Télévision Quatre-Saisons (TQS).

Dans un chaleureux bar de Montréal, un débat du type table ronde et coups bas était tenu hebdomairement sur un thème précis avec participation fastidieuse d'un public plutôt louche et grisé. Dans la même cuvée des nouvelles émissions de divertissement et de sensationnalisme, Robert Gillet tenait pertinemment le rôle de l'animateur pervers. Le 1er septembre 1998, la première émission déclencha une polémique qui fit sonner le glas de la pérennité de la saison. Le thème était « Le B.S. c'est ben correct » et quatre invités se proclamèrent bénéficiaires de l'aide sociale par choix. Ce cirque entraîna une myriade de plaintes et le Conseil canadien des normes de la radiotélévision condamna finalement TQS :
« Selon le Conseil, la tentative du télédiffuseur de débattre de la question de « l'aide sociale par choix » a peint, de façon générale, une image négative des bénéficiaires de l'aide sociale. Le Conseil considère que l'émission n'a pas présenté un débat complet, juste et convenable sur le thème de l'aide sociale et n'a pas convenablement restreint le débat pour traiter uniquement du problème des personnes qui choisissent l'aide sociale plutôt qu'un emploi rémunéré. En ne réussissant pas à respecter l'une ou l’autre de ces attentes, le télédiffuseur a enfreint le troisième paragraphe de l'article 6 du Code de déontologie. »
Le deuxième épisode de l’émission Black-out fut également controversé. Ayant cette fois comme thème « Le bon, la brute et la matante », soit la démonstration publique de l'orientation sexuelle, le Conseil ne considéra pas que cet épisode contenait des remarques abusivement discriminatoires. Cependant, un autre obstacle se présenta pour Black-out, puisque l'Union des artistes déposa un grief. En effet, des comédiens participants à l'émission auraient été payés à un tarif inférieur à celui imposé par l’Union. Yves Asselin, producteur délégué, nia catégoriquement les allégations :
«Croyez-vous que nous serions assez fous pour "planter" des jeunes comédiens en espérant que personne ne s’en apercevra? demande-t-il. Le milieu est bien trop petit. Ces personnes ont été invitées à titre personnel, parce qu’elles avaient des positions bien tranchées sur les sujets à aborder. Rien de plus.»
Pourtant, Benoît Dutrizac et André Ducharme étaient membres de l'équipe de scripteurs et dans l'épisode « Êtes-vous fiers d'être Québécois? » nous pouvons facilement reconnaître, avec neuf ans de recul, Jean-François Mercier et Gilles Guindon... Je vous présente, gracieuseté de YouTube, cet épisode en cinq parties où nos amis Gilles Proulx, Benoît Dutrizac et Richard Desmarais sont réunis comme panélistes... Un rappel de l'importance de garder un esprit critique...

mercredi 21 février 2007

Halak, la groupie


Est-ce que Jaroslav Halak est le nouveau sauveur ? Je ne serai pas infidèle à Cristobal Huet. Je ne suis pas de cette école... Par conséquent, je fais abstraction des performances du nouveau gardien des Canadiens de Montréal pour plutôt me concentrer sur son masque. Comme vous pouvez le constater, Patrick Roy y est peint soulevant la Coupe Stanley en 1993. Je ne sais pas quoi en penser. Quoique joli comme masque, je trouve ça un peu trop... et pas assez... mais surtout trop... Je ne sais pas. Casseau doit bien rigoler tandis que la nostalgie s'empare de moi...

lundi 19 février 2007

Dans le bon vieux temps

Denis Lessard nous apprend dans la Presse que « Québec sortira son chéquier pour régler le différend qui perdure entre la métropole et la banlieue dans le dossier du déficit du métro. » La facture sera rien de moins que dix millions de dollars par année pour l'ensemble des contribuables québécois. Sans prétention, je crois qu'il existe une solution simple et efficace pour remédier à ce déséquilibre budgétaire. Revenons avec une campagne publicitaire aggressive, convaincante et chantante... comme dans le bon vieux temps. Adieu sous-utilisation du transport en commun, car il fait beau dans le métro. Et dans l'autobus.

Vous n'êtes pas très huppés ceux qui possèdent un cellulaire en 2007. Dans le bon vieux temps, je vous l'aurais accorder.

Je m'ennuie des entreprises familliales d'antan. Aujourd'hui, tout est dépersonnalisé et le siège social situé à l'autre bout du monde. Dans le bon vieux temps, c'était une affaire de famille. Encore mieux, dans le bon vieux temps, on pouvait crier haut et fort notre volonté d'écraser la compétition. Venez nous aider à gagner la guerre !

dimanche 18 février 2007

"I have a family to feed "

Je suis manifestement en retard de quelques années, mais les anecdotes savoureuses sont inaltérables.

Avec une carrière tout de même digne de respect, mis à part la fois qu'il a étranglé son entraîneur lors d'un entraînement, Latrell Sprewell n'a pas su négocier habilement un dernier contrat professionnel comme joueur de basket-ball. Le 31 octobre 2004, les Timberwolves du Minnesota offrent une prolongation de contrat d'une durée de trois ans et totalisant 21 millions de dollars à Sprewell pour conserver ses services au terme de la saison. Pour Latrell, vétéran de treize saisons, cette somme représente une baisse substantielle de son salaire actuel de 15 millions et il la rejette du revers de la main. À ce sujet, il déclare dramatiquement aux médias : "I have a family to feed. " En toute sincérité, je ne connais pas les exigences gastronomiques de sa femme et de ses quatre enfants ou l'étendu de son concept de famille. Je sais cependant que la saison 2004-2005 est la pire de Latrell Sprewell au niveau basket-ball. Toujours sans nouveau contrat lors de la saison morte, il reçoit quelques offres qui correspondent malencontreusement au salaire minimum de la NBA : 1 million par année. C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Sprewell préfère alors mettre fin à sa brillante carrière devant cette déconfiture. Il faut en déduire que son orgueil avait préséance sur le bien-être de sa famille...

Question d'apporter quelque chose d'actuel à cette histoire, abstraction faite de la jeune femme de vingt-un ans qu'il a étranglée sur son yatch en 2006, l'ex-femme de Sprewell a entamé une poursuite de 200 millions de dollars le 31 janvier 2007 contre notre négociateur hors pair :
"The lawsuit says that on Sept. 8, Sprewell broke his promise to share his life and fortune with Cabbil when he entered their Purchase, N.Y., home and announced they needed 'to end this fake' relationship.

Sprewell started giving Cabbil less money than usual for household expenses and for their children, ages 3, 7, 8 and 11, and made himself scarce when she tried to find him. Cabbil is also the guardian for a 16-year-old Sprewell fathered with another woman. Classy.

It alleges that, in December, Sprewell entered their home, chased Cabbil around and smacked her hand to prevent her from trying to use a cellphone to call the police. Then he allegedly grabbed her and dragged her down a flight of stairs by her feet, causing her physical and emotional injury."

Je me questionne vraiment sur le train de vie de cette famille... Latrell Sprewell avait réellement une famille à nourrir...

vendredi 16 février 2007

Désolé, je n'ai pas vraiment le temps !

Il est mardi après-midi, je suis à l'Université Laval, plus précisément à la charmante cafétéria du pavillon Charles-de Koninck. Je viens de trouver une table où je peux tenter de me métamorphoser en étudiant studieux. Cependant, quelques papiers traînent sur la table. En environnementaliste aguerri, je me dirige sereinement vers les poubelles pour déposer mes trouvailles au recyclage. Sur le chemin, il y a un homme mi-trentaine qui lève la tête lorsque je passe à proximité de sa table. Sans hésitation, il m'apostrophe : « Salut, c'est quoi ton nom ? ». Surpris de me faire aborder aussi banalement, je joue la carte des bonnes manières avec l'inconnu. Puis, ce dernier me demande dans quel domaine j'étudie et je lui réponds le droit. Le sourire aux lèvres, il me dit alors qu'il a pratiqué le droit criminel pendant quelques années à Montréal et qu'il habite maintenant à Québec avec sa femme.

Déjà déstabilisé par l'entregent de l'étranger, je me demande où cette rencontre me mènera. « Qu'est-ce que tu veux me vendre ? » « Est-ce que tu me le donnes ton sondage ? » Finalement, il me dit qu'il fait partie avec sa muse d'une communauté chrétienne et qu'il aime parler des saintes Écritures avec les étudiants. Je suis sur la défensive. L'intrus enchaîne avec la question qui tue : « Est-ce que tu es croyant ? » Enseveli par la lassitude, je marmonne un « pas vraiment » et je sors l'arsenal, soit le tact : « Désolé, je n'ai pas vraiment le temps ! » Je retourne rondement à ma table et j'observe discrètement le chrétien prendre ses trucs et partir déchanté par le dénouement de notre discussion. Je n'ai jamais su ce qu'il voulait vraiment de moi, j'ai probablement péché. Il voulait peut-être m'inviter à une séance de récitations bibliques ou un spectacle de Christian rock imprégné d'encens. Heureusement, la douche de fin de journée a purifié mon âme...

oh lordy, lordy - who's gonna save me?
you, Jesus baby, take me, baby
take me to the place, that I need to be
by your side, alright, gonna wash your feet

jeudi 1 février 2007

Cheila, ch'us là

Sérieusement, est-ce qu'ils existent vraiment ces participants énigmatiques du populaire jeu télévisé Le Banquier ? Les spécimens de The price is right et de Deal or no deal me font rigoler, mais ceux de l'émission de Julie Snyder, sûrement une question de fierté nationale, me laissent taciturne. Peu importe, il y a de la bisbille à TVA. En fait, le syndicat des employés est outré par l'apparition de Cheila Borneau, concurrente excentrique du Banquier, au TVA 22h de Sophie Thibault. Michel Bibeau, conseiller syndical, est loin d'encenser cette entrevue : « Ça n’a pas de bon sens. Ce n’est pas de la nouvelle et ça n’a pas sa place au TVA 22h. Ça entache la crédibilité du bulletin de nouvelles, qui n’est pas un outil de promotion. » Tout de même pathétique que le syndicat s'enflamme tout bonnement en pleine négociation visant le renouvellement de la convention collective comme si subitement il y avait propagation de la nouvelle insipide et autopromotionnelle... Est-ce qu'il y avait un propos plus anodin qu'une mouche dans un délicieux beignet ? Est-ce qu'il y avait des manoeuvres de marketing moins malsaines et désagréables que celles autour de Star Académie ? Je laisse pour compte Nathalie Simard et le petit Jérémy. Il y a une limite à donner de l'urticaire... Monsieur Bibeau, je vous dis no deal !

dimanche 28 janvier 2007

Mon ami Chuck

Le néophyte dévoile enfin son premier message ! “Ahhhhhhhhhhhhh, ya gotta love it!” J'ai la regrettable habitude de prendre en grippe certaines personnes, bien souvent publiques. J'aurai certainement l'occasion d'écorcher virtuellement quelques unes sur ce blogue rigolo. Pour aujourd'hui, je commence en douceur avec un personnage inconnu de plusieurs, puisque nous sommes peut-être quatre au Québec à suivre religieusement les Raptors de Toronto. Je vous présente Chuck Swirsky !

Malgré mes bonnes intentions, je ne peux plus tolérer que ce fanfaron puisse encore, après neuf longues années, être la voix officielle des Raptors de Toronto. À mon grand désarroi, Bryan Colangelo, président et directeur général fraîchement subtilisé aux puissants Suns de Phoenix, n'a pas réussi à placer mon bon ami Chuck dans un blockbuster deal pour le faire atterrir quelque part en Sibérie. Colangelo s'est miraculeusement débarrassé d'un gros Brésilien peinturé de tatouages l'été dernier, il arrivera bien à chasser l'idiot du village des ondes ! Cependant, Chuck n'est pas un employé des Raptors, mais plutôt de Rogers Sportsnet, TSN et TheScore (trois contrats différents, trois employeurs). Mais comment a-t-il obtenu ces contrats de commentateur/descripteur ce Swirsky ? Connaissances générales en basket-ball ? Certainement pas. Même si le Canada est une honte dans ce sport, il ne faut pas se leurrer. Swirsky est pourtant né en Virginie, États-Unis... Il est seulement reconnu pour ses expressions redondantes, ses surnoms farfelus qui donnent aux joueurs et son enthousiasme inopportun. Par ailleurs, il affirme que Jim Todd, entraîneur-adjoint des Raptors, est le meilleur à ce titre dans la NBA tout en gardant méticuleusement sous silence le travail questionnable de Sam Mitchell, entraîneur en chef.

Je doute également du talent de communicateur de Chuck. En fait, je ne crois pas qu'il a déjà réussi un screen test. Non mais, ce gars-là louche même en dessin ! Preuve à l'appui sur cette affiche promotionnelle où sa fameuse expression “Get out the salami and cheese, mama! This ball game is 'over'!" a inexplicablement conquis le coeur de l'équipe de marketing des Raptors de Toronto. Ce qui m'amène à cette anecdote savoureuse. L'an dernier, Kobe Bryant, la vedette des Lakers de Los Angeles, a magistralement marqué 81 points dans une partie contre les Raptors. “Are you kidding me?!” Il restait neuf minutes au troisième quart et l'équipe torontoise avait une avance de dix-huit points. C'était suffisant pour que le clown lance sa célèbre phrase à saveur de pizza. Finalement, les Raptors se sont inclinés 122 à 104. Boom shaka-laka-laka-laka!!"

"Always a pleasure talking Raptors' ball”





N.B. Les expressions en italique proviennent du répertoire de Chuck Swirsky.